La longue histoire de Conil de la Frontera a laissé un riche héritage de monuments tels que l’Arc de la Ville ou la Iglesia Mayor et a contribué à définir quelques traits de la culture locale.
Conil de la Frontera est un village qui, tout au long de son histoire, a souffert de la menace de pirates, d’épidémies et des terribles effets d’un tremblement de terre. Tout ceci ne l’a pas empêché de préserver son riche patrimoine civil et religieux. Les monuments les plus emblématiques de la ville sont l’Arco de la Villa, la Tour de Guzman, l’Église Mayor et les nombreuses tours de guet qui bordent le littoral et qui furent construits afin de protéger la population.
Voici un aperçu des monuments de Conil de la Frontera:
Arco de la villa.
C’est le centre névralgique de la ville, l’endroit où historiquement se rassemblait le peuple, autrefois connu comme Puerta de Vejer. À l’origine, l’Arco de la Villa était une des quatre portes d’accès à l’enceinte muraillé qui définissait les limites de la ville. Il fut construit en 1502 lorsque le Duc Don Juan de Guzmán fit clôturer la ville ; elle fut par la suite restaurée en 1767.
Torre de Guzman.
La Torre de Guzman est sans aucun doute le monument le plus emblématique de Conil de la Frontera. Il s’agit d’une tour gothique datant du XVe siècle et qui Château de Guzman, dont il ne reste plus rien de nos jours. Cette impressionnante tour située sur la place de Santa Catalina, fut restaurée au XVIIIe siècle pour acquérir son aspect actuel de tour à quatre façades. C’est là que se trouve l’Office du Tourisme de Conil.
Église de Santa Catalina.
Situé sur la place qui porte le même nom, le bâtiment actuel de cette construction religieuse inspiré des styles néogothique et néo-mudéjar date du XIXe siècle mais la l’église elle-même pourrait dater de 1411.
Couvent Nuestra Señora de las Virtudes
Également connu comme le Couvent de la Victoire, il fut fondé par le Duc Don Juan Pérez de Guzmán en 1567. Sa construction dura plusieurs siècles. Le Couvent était à l’origine utilisé dans un but religieux jusqu’à devenir, en 1839, hôtel de ville de Conil de la Frontera.
Casa de Arrafán
Elle conserve toujours l’écu héraldique de la famille sur le linteau de la façade, élégamment sculptés. La porte est flanquée de pilastres de double chapiteau et de colonnes cannelées. Cette maison, située sur la Plaza de España, est un des plus beaux exemples de maisons baroques à Conil. Elle fut construite par Don Bartolomé de Arrafán y Valdés au XVIIIe siècle et est actuellement considérée patrimoine culturel de la commune. Les locaux du rez-de-chaussée ont été aménagés puis loués à des commerces, ce qui a fait perdre énormément d’authenticité au bâtiment.
Torres Almenaras
Le littoral de Conil de la Frontera est bordé d’un important système de surveillance à cause de la position stratégique de la ville sur la côte Atlantique. Conil est historiquement le lieu de passage de nombreuses embarcations commerciales et de pirates.
De nos jours, quelques tours de guet situées sont encore en excellent état de conservation : Torre del Puerco à la frontière avec Chiclana de la Frontera, Torre de Roche et Torre de Castilnovo.
